Histoire de l’association
L’Atelier de la Danse Populaire fait travailler ensemble des chercheurs (CNRS, université), des danseurs et des musiciens. La recherche (enquêtes de terrain et archives) porte sur la danse ancienne et traditionnelle, débouche sur un enseignement théorique (Sorbonne, Université de Brest) et sur la pratique (Cursus universitaire, stages longs d’été, week-ends toute l’année, bals, ateliers). L’originalité de l’enseignement de l’ADP, c’est de ne jamais séparer la danse de la musique, de faire déboucher la pratique sur la réflexion (histoire, ethnologie, pédagogie), de partir de la sensibilité plutôt que de l’analyse, et d’insérer les répertoires traditionnels dans la vie des gens, plutôt que de les mettre sur une scène
Historique
En 1981, des chercheurs, des danseurs et des musiciens qui, par convergence de vues et de pratique, travaillent ensemble depuis de nombreuses années, décident de donner un support associatif officiel à leur action. Celle-ci, et le discours novateur qui l’accompagne, ont en commun de ne pas se satisfaire de l’imagerie de la danse traditionnelle véhiculée par les groupes folkloriques, les ballets populaires ou le mouvement folk. L’Atelier de la Danse Populaire est alors fondé par Christian Cuesta, André Dufresne, Jean-François Dutertre, Yvon Guilcher, Marc Perrone, Naïk Raviart. Il compte alors 40 membres. La présidence d’honneur en est confiée à Jean-Michel Guilcher, maître de recherches au CNRS.
Implanté dans diverses régions de France (Région Parisienne, Nord Pas-de-Calais, Lyon, Reims, Rennes, Brest), l’ADP reçoit l’agrément Jeunesse et Sports en 1985. En 1983, Rennes et Brest fusionnent sous le nom d’ADP – Bretagne.
Objectifs
L’ADP a pour but la recherche et la pratique de la danse populaire et traditionnelle d’une part, de la danse ancienne d’autre part (du XIIIe au XIXe siècles), à partir des enseignements de l’ethnographie et du dépouillement des archives.
Sa démarche articule trois moments, dont chacun suppose une collaboration entre chercheurs, danseurs et musiciens :
• une information ethno-historique aussi rigoureuse que possible.
• une visée commune quant à la réinsertion des répertoires historiques ou traditionnels dans les contextes de la société d’aujourd’hui.
• la recherche d’une pédagogie qui tienne compte de la nature particulière de ces répertoires.
Du point de vue de la recherche, l’ADP se réclame des travaux d‘Hélène et Jean-Michel Guilcher, s’efforçant de les diffuser et de les prolonger (enquêtes de terrain, dépouillement des sources écrites).
Pour ce qui est de l’enseignement de la danse, l’ADP s’inspire de la pédagogie de miss A. M. Pledge, dont l’approche et la transmission du mouvement dansé demeurent à ses yeux, inégalées.
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